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Comment assurer une personne en conduite supervisée ?

Comment assurer une personne en conduite supervisée ?

La conduite supervisée est une forme d’apprentissage peu identique à la conduite accompagnée. Cette méthode d’apprentissage est destinée aux adultes d’au moins 18 ans.

Elle permet d’acquérir une expérience de la route avant le passage de l’examen du permis de conduire. Cependant, nombreux sont ces professeurs de conduite qui cherchent à maîtriser les démarches pour assurer une personne en conduite supervisée.

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Découvrez dans cet article, les détails nécessaires pour assurer une personne en conduite supervisée.

La conduite supervisée : de quoi s’agit-il ?

La conduite supervisée constitue une méthode d’apprentissage destinée aux jeunes conducteurs de plus de 18 ans.

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Contrairement à la conduite accompagnée, cette forme de conduite permet aux apprentis conducteurs de pouvoir se perfectionner avant de passer l’examen de permis de conduire.

Après l’obtention du code et après un  suivi de 20 heures au volant au moins, les jeunes conducteurs peuvent demander à leur encadreur de passer la conduite supervisée.

Ainsi, au cas où le niveau de l’élève serait suffisant, le professeur peut alors donner son accord à travers une attestation de fin de formation initiale (AFFI). Le professeur de l’auto-école devra alors suivre :

  • Les compétences ;
  •  Les comportements sur la route ;
  • L’évolution de la maîtrise du véhicule.

Quels sont les bienfaits de la conduite supervisée ?

À l’issue d’un échec à la phase pratique du permis de conduire, l’élève peut également passer la conduite supervisée pour s’améliorer. Cette formation pratique a plusieurs avantages. Elle permet :

  • d’acquérir plus d’expérience pour l’épreuve pratique du permis de conduire ;
  • de profiter des frais moins élevé pour la formation ;
  • d’éviter la plupart des contraintes observées avec la conduite accompagnée.

Comment assurer un élève en conduite supervisée ?

Peu importe, qu’il soit conducteur expérimenté ou jeune conducteur, tout usager circulant au volant d’un véhicule motorisé doit obligatoirement être couvert par l’assurance au tiers.

Cette exigence s’applique alors à tous les apprentis conducteurs, et principalement à ceux qui suivent des formations en conduite supervisée.

Ainsi, si un moniteur souhaite aider son apprenti à préparer le permis par le biais de la conduite supervisée, il doit d’abord vérifier si son contrat d’assurance le permet.

Si tel n’est pas le cas, il doit demander à son assureur une extension de garantie. En effet, le professeur de conduite peut faire la demande auprès de son assureur dès l’inscription de l’élève conducteur à l’auto-école. Évidemment, il peut le faire sans attendre le démarrage des séances de conduite supervisée.

Par ailleurs, il faut préciser que cette extension n’engendre pas de surcoût. Alors en cas d’acceptation de la demande, l’assureur modifiera votre contrat à travers un avenant.

Le nom de l’apprenti conducteur sera donc mentionné dans votre mandat d’assurance auto. Ainsi, le nouveau conducteur aura donc la possibilité de profiter des garanties prévues au contrat.

Cependant, l’assureur peut refuser de donner cette garantie au cas où vous aurez été condamné pour certaines inflations. Il s’agit notamment de :

  • Homicide et blessures volontaires ;
  • Conduite sous l’emprise de l’alcool ;
  • Refus de respecter un ordre d’arrêt.

La compagnie d’assurance peut aussi refuser d’assurer l’élève conducteur si elle estime que sa conduite présente des risques trop élevés. Dans ce cas, vous devez chercher un autre assureur qui approuve sa couverture.

Voilà ! Vous connaissez désormais les démarches nécessaires pour assurer une personne en conduite supervisée. Cette assurance permet de couvrir un apprenti conducteur pendant la conduite supervisée afin qu’il puisse se perfectionner pour aborder l’examen de nouveau.

Les exigences légales pour la conduite supervisée

La conduite supervisée est une formation qui permet aux jeunes conducteurs de se perfectionner et de gagner en expérience avant l’obtention du permis. Toutefois, cette pratique doit respecter certaines exigences légales pour être valable.

Tout d’abord, l’apprenti conducteur doit avoir atteint l’âge de 18 ans au minimum. Cette règle s’applique même si le jeune a déjà obtenu son certificat de fin de scolarité obligatoire (dès 17 ans). Autre point important, il faut que le candidat soit inscrit dans une auto-école pour passer les épreuves théoriques et pratiques du permis B.

Les séances doivent impérativement être effectuées avec un accompagnateur doté d’un permis B depuis plus de cinq ans sans interruption sur ce type de véhicule. Le nom complet et le prénom doivent figurer sur la demande d’autorisation préalable à la participation à la formation. L’accompagnateur ne doit pas avoir fait l’objet d’une suspension ou annulation judiciaire du permis ainsi qu’une interdiction ou invalidation administrative durant ces cinq dernières années.

Cette réglementation n’affecte toutefois pas le nombre des accompagnateurs possibles ni leur lien familial avec le futur conducteur. Il peut donc s’agir aussi bien des parents que d’autres membres proches comme oncles ou tantes, etc.

L’obligation d’avoir un accompagnateur ne s’applique pas aux conducteurs qui ont obtenu leur permis dans la catégorie BE ou C1E et effectuent une formation complémentaire pour le passage de l’épreuve pratique du permis B. Les séances sont limitées à deux heures maximum par jour.

Il faut souligner que chaque séance doit être précédée par un rendez-vous pédagogique où l’accompagnateur peut discuter avec le moniteur de conduite pour connaître les objectifs visés lors des prochains cours.

Comme tout automobiliste, le candidat doit respecter les règles de circulation en vigueur. Tout manquement sera sanctionné selon la gravité de l’infraction commise. Effectivement, si vous êtes surpris en train d’enfreindre certaines réglementations (comme rouler sans ceinture ou utiliser son téléphone au volant), cela pourra entraîner une suspension temporaire voire définitive de votre participation à la conduite supervisée.

Il faut savoir qu’en cas d’accident durant ces séances, c’est le contrat auto souscrit auprès du prestataire assureur couvrant la voiture utilisée qui prendra en charge les dégâts matériels et corporels causés. Cela signifie donc que si vous avez prêté votre voiture personnelle pour une session avec un apprenti conducteur et qu’un accident survient pendant cette période bénéficiant de la conduite supervisée, les dommages seront pris en charge par l’assurance du véhicule et non celle du jeune conducteur.

Pour bénéficier d’une formation en conduite supervisée efficace et sécuritaire, vous devez respecter toutes ces règles édictées par le Code. Cela permettra aussi au candidat d’être bien préparé pour son passage à l’examen pratique en vue d’obtenir facilement son permis de conduire.

Conseils pratiques pour l’accompagnateur en conduite supervisée

Si vous êtes appelé à jouer le rôle d’accompagnateur dans le cadre de la conduite supervisée, pensez à bien comprendre vos responsabilités. Voici quelques conseils pratiques pour assurer au mieux votre mission.

Tout d’abord, avant chaque séance, prenez le temps de faire une vérification complète du véhicule utilisé. Vérifiez notamment les pneus, l’huile et toutes les autres pièces mécaniques essentielles. Assurez-vous aussi que tous les occupants portent leur ceinture de sécurité et que rien ne vient entraver la vision du conducteur.

Au cours des séances, restez attentif en permanence aux agissements du jeune conducteur. N’hésitez pas à lui donner des consignes précises lorsqu’il fait une erreur ou qu’il adopte un comportement dangereux sur la route. L’aide apportée par l’accompagnateur doit être constructive afin d’aider l’apprenti conducteur à progresser efficacement sans mettre sa vie ni celle des autres usagers en danger.

Il est aussi recommandé d’éviter toute distraction inutile pendant la conduite. Éteignez votre téléphone portable ou mettez-le en mode silencieux pour éviter toute interruption durant la session.

N’hésitez pas à encourager votre apprenti conducteur tout au long de sa formation en soulignant ses progrès et son évolution positive dans sa manière de conduire sur route malgré toutes les épreuves rencontrées telles que le stress ou encore les manœuvres difficiles. Cela permettra de renforcer sa confiance en lui et d’augmenter son niveau de motivation.

Accompagner un jeune conducteur lors des sessions de conduite supervisée nécessite une grande attention et une certaine pédagogie. Si vous adoptez les bons comportements, vous pourrez jouer un rôle clé dans la formation du futur automobiliste tout en assurant votre sécurité ainsi que celle des autres usagers.

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